Article de Stéphane sur le Parisien

Publié le 24 septembre 2013 par

Article de Stéphane sur le Parisien

FOOTBALL, DHR. Cabrelli, le guide de Morangis-Chilly

DHR (groupe A, 2e journée)/MORANGIS-CHILLY - RUNGIS 1-1.
Après des expériences à Viry (CFA) et Fleury-Mérogis (CFA 2), l'entraîneur Stéphane Cabrelli est revenu sur le banc du club de son coeur. Avec succès. 

BAPTISTE THARREAU | Publié le 23.09.2013, 10h58 | Mise à jour : 21h48

 

Morangis (Essonne), dimanche. Stéphane Cabrelli est revenu sur le banc du club de ses débuts. | LP/CEDRIC LECOCQ

Il a beau s’agiter devant son banc, replacer ses hommes, les encourager, rien n’y fait. Le score en restera là face à Rungis (1-1). Dimanche, Stéphane Cabrelli n'a pas décroché sa 2e victoire en deux matchs, mais l’essentiel est ailleurs. Réduits à dix dès la demi-heure après l’expulsion de leur capitaine Sidi Hamdi (29e), les Essonniens ont su faire preuve d’abnégation et de courage face à une équipe val-de-marnaise joueuse et reléguée de DSR.

Et Cabrelli les a poussés, guidés. « C’est quelqu’un de caractère et un vrai meneur d’hommes, confie le capitaine de 24 ans qui le côtoie depuis les poussins. Il sait donner confiance à un vestiaire, l’année dernière il nous a sauvés (NDLR : avant-dernier et très mal embarqué avant son retour en février, Morangis avait fini 5e). »

« Je ne suis pas carriériste »

Très proche de son entraîneur, Hamdi l’avait même suivi à Fleury-Mérogis (CFA 2) en 2011-2012. L’année où Cabrelli avait été confronté à une fronde de ses joueurs qui avaient demandé son départ, par le biais d’une pétition. « Il ne méritait pas ça, c’est un souvenir cruel », raconte son homme de base. Et l'intéressé, quel souvenir en garde-t-il ? « Ca a été douloureux, c’est sûr, mais je n’ai pas de regrets, assure le technicien de 46 ans. Ca a peut-être été un mal pour un bien finalement. Aujourd’hui, je privilégie encore plus l’aspect humain et c’est pour ça que je suis à Morangis. » Au point d’avoir tiré un trait sur la possibilité de s’asseoir sur un banc au niveau national ? « Je ne suis pas carriériste et je n’ai pas besoin du foot pour vivre, explique le manageur d’équipe (encore) chez JM-Bruneau. Franchement, je n’ai pas forcément envie de retourner plus haut. » D’ailleurs, l’ancien entraîneur de Viry (CFA) entre 2007 et 2010 a « refusé poliment une offre en CFA 2 » à l’intersaison. Mais nul doute qu’il ne dirait pas non s’il devait franchir un échelon en fin de saison à la tête de son club de coeur.

 

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