La pluie commence à s'abattre sur le stade Jesse-Owens avec des rafales de vent lorsque les quatorze joueurs convoqués arrivent au vestiaire. C'est assez rare pour être souligné, tout le monde est à l'heure. Signe d'implication dans cette coupe de Paris que l'effectif a décidé de jouer à fond (le changement d’heure y est certainement pour quelque chose puisque tout le monde a pu dormir 1 heure de plus). Pour ce 32ème de Finale de Coupe de Paris, nous auront donc à en découdre avec Montmartre qui évolue en DHR depuis plusieurs années. Visiblement belle équipe puisqu’ils sont actuellement 1er de leur poule au championnat avec 3 victoires et 1 nul.
Le coach annonce une composition inédite avec : Éric dans les buts, une défense à quatre composée de David à droite, Antoine et Steph D dans l'axe et Julien Le Bris à gauche. À la récupération, Darko et Brian sont juste derrière Kais qui évolue en 10. Sur les côtés, Christophe et Stéphane viendront épauler Fabrice qui sera seul en pointe.
Le match démarre sur un rythme agréable et notre bloc évolue assez haut. Pendant les vingt premières minutes, nous sommes très bien en place et notre pressing désorganise l'équipe de Montmartre. Le temps du rodage pour le 6 et le 10 adverse qui récupèrent les clés du jeu et font remonter leur bloc. La mi-temps est sifflée sur ce score nul et vierge.
À la reprise, Morangis repart sur les mêmes bases avec les mêmes joueurs. Costauds et appliqués malgré la domination des Parisiens avec leur très bon 10, nous arrivons à être plus offensifs. À la 70eme minute, Brian voit l'appel de Steph F. dans son dos qui prend la défense de vitesse. Son centre puissant à ras de terre à destination de Christophe ne peut être que dévié par le défenseur dans son propre but : 1-0
Les 20 dernières minutes sont compliquées physiquement et les visiteurs poussent. Ils égalisent à la 85eme minute sur une belle action collective conclue d’une magnifique frappe enveloppée qui ne laisse aucune chance à notre Vitor Baia. 1-1, c'est le score à la fin du temps règlementaire.
Petit moment de flottement. L'arbitre annonce les penaltys directement alors que les deux équipes veulent jouer des prolongations, conformément au règlement. C'est donc sur 2x15 minutes que les 22 acteurs repartent.
Les jambes sont lourdes et l'avantage psychologique revient aux visiteurs et cette prolongation s'annonce compliquée. Et en effet, sur un joli coup-franc, Montmartre double la mise. Ils continuent de pousser jusqu'à la mi-temps mais Morangis ne plie plus.
Alors que la seconde partie des prolongations commencent, Oliv’ procède à un changement tactique : Brian remonte en 10 et nous passons à deux attaquants. Quitte à perdre, autant le faire avec panache ! Et effectivement, nous dominons complètement les débats avec un bloc très haut. Julien Le Sauvage provoque sur son côté et obtient un bon coup-franc à l’entrée de la surface. Brian s'en charge, sa frappe lourde est déviée par le mur et fait trembler les filets adverses : 2-2 ! Montmartre se met alors à douter et semble se contenter des tirs aux buts qui se profilent.
Alors que nous nous dirigeons tout droit vers les fameux penaltys que tout le monde redoute, l'équipe puise dans ses dernières ressources et pousse encore et encore. Sur un contre bien emmené, le ballon arrive de nouveau dans les pieds de Julien Le Sauvage qui frappe de volée aux 20 mètres de l’extérieur du pied et trouve la lucarne ! Quel retournement de situation ! 3-2 en notre faveur alors qu’il ne reste que 5 minutes à jouer.
La fin de match est difficile car les visiteurs lancent toute l’énergie qu’ils leur restent dans cette rencontre, ils sont beaucoup plus frais mais les joueurs de Morangis font bloc tous ensemble et ne laissent plus rien passer. Dernière frayeur lors des arrêts de jeu avec un coup franc dangereux à l’entrée de la surface mais ce n’était sans compter sur notre super Goalkeeper qui se couche parfaitement sur cette frappe. Il faut noter que Rico nous a rendu une copie parfaite de ce match en sortant de bien belle manière, plusieurs ballons qui prenaient la direction des filets.
Coup de sifflet final, il n’y a pas forcément d’explosion de joie car plus personne n’a suffisamment de force mais les visages parlent d’eux-mêmes, le sourire se lit sur toutes les lèvres !
C'est une victoire qui fait énormément de bien car elle vient d'un profond esprit de groupe et d'un mental de guerrier. C’est une belle récompense pour tout le travail accompli lors des entrainements que notre Mermoudhinio anime de main de maitre. BRAVO à tous, on est en seizième les gars !!
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